Lézard compagnie

Nous venons de passer un mois à Madagascar, notre deuxième séjour dans cette ile que nous avions adoré il y a 4 ans. Cette fois-ci nous sommes descendus dans le sud par la fameuse RN7, la route principale du pays qui ressemble à une petite route de campagne chez nous, pleine de virrages et de nombreux trous dans le bitume. A Mada on ne sait pas quand on part et on sait encore moins quand on arrive... Cela requière une philosophie africaine ou asiatique, c'est à dire un certain détachement vis à vis du temps...
Nous avons retrouvé Denis, Catherine, Martin, Jolaine et Francois, grands parents, tontons et maaraine de Théo qui nous ont accompagnés dans ce périple.Nous avons passé du temps dans la vallée du Tsaranoro où nous avons rencontré Gilles, qui gère le superbe camp Tsarasoa et qui nous à parlé de son expérience du pays.  Les contacts avec les malgaches ont été extraordinaires. Nous nous sentions comme en famille après quelques semaines, notamment grâce au superbe accueil de Seraphine et plusieurs soirées musicales à danser autour du djembé. Nous avons aussi grimpé sur les falaises impressionnantes à côté du tsaranoro. L'escalade de ces parois est exigeante, sur des dalles de granit où l'équipement est plutôt engagé. Après chaque voie réussie, nous avons ressenti de vives émotions car l'escalade de ces longueurs interminables (parfois plus de 55 mètres) puise dans le mental.
5 grandes voies, plus de 1000 mètres d'escalade, ça use les chaussons! Certains en auraient bien fait encore, mais nous avons continué la RN 7 jusqu’à Tulear pour aller se poser quelques jours au bord de la plage agitée par les vents du sud.
Sur la route du retour nous avons visité des ateliers d'artisan, c'est impressionnant de voir ce qu'ils réussissent à faire avec si peu de moyen, les sculptures en corne de zébu par exemple.
A Tana la pauvreté semble encore plus marquée que lors de notre dernier séjour, c'est désolant de voir ce si beau pays s'appauvrir sans grand espoir d'amélioration future... Pauvre Mada...
Bises à tous

We have just spent a month in Madagascar, our second stay in this island that we had loved it 4 years ago. This time we went in the south by the famous RN7, the main road of the country that looks like a small country road, full of virrages and many holes in the asphalt. At Mada we dont known when we go and we know even less when we arrive ... This requires a philosophy African or Asian, that is to say a certain detachment ... We have met Denis, Catherine, Martin, Jolaine and FRANçois, grandparents, uncle.... of Theo who accompanied us on this journey.We have spent time in the valley of the Tsaranoro where we met Gilles, who manages the superb camp Tsarasoa and who we spoke of his experience in the country. The contacts with the Malagasy were extraordinary. We felt like with our family after a few weeks, particularly thanks to the superb welcome of Séraphine and several musical evenings to dance around the djembã©,. We also climbed on the impressive cliffs next to the tsaranoro. The ascent of these walls is rather impressibe, on slabs of granite where the equipment is  engaged. After each successful climb, we have felt strong emotions because of these interminable pitches (sometimes more than 55 meters), very mental. 5 Great roots, more than 1000 meters of climbing! Some would have liées to climb anymore, but we have continued the RN 7 up to Tulear to rest a few days on the edge of the beach agitated by the winds of the south. On the way back we visited the workshops of craftsman, it is impressive to see what they can do with so little ways, the sculptures in horn zebu for example. A Tana poverty seems even more marked than during our last stay, it is distressing to see that beautiful country is poorer without great hope for future improvements ... Poor Mada ... Kisses to all